Jour de repos.
En pensant à lui.
Divine journée avec un fils de diplomate, que tout le monde connaît. Il était fils de diplomate, je l’ai rencontré par hasard. Quand je me suis réveillé il était parti. Indigeste journée qui s’annonce, comme toujours, je me rappelle. Un montage d’ horreurs. Comme toujours. Le jour en enfer. La nuit en abyme. Sérieuse richesse d’un fils de diplomate.
Jour fatigué et lassé de ton ennui. Jour rigide et fougueux, ta bonté sur ma face de maîtresse.
Bonté originelle du désordre, vivre sans toi, oubli, je me souviens qu’il était fils de diplomate.
Les jours liquides. Les jours vides dans ma cellule avec Dieu. J’ai porté derrière toi. Comme un énorme poids. J’ai regardé derrière moi mais tu ne m’as pas vu. J’étais sous le sol, à casser, casser. Brique après brique. Les fenêtres se brisaient sur moi, je n’entendais plus ce que tu me disais. Ce que tu croyais connaître n’est plus que le déchirement d’une matière. Je me suis caché sous la terre. Parcourir. Comme peine perdue. Une mélancolie fragile. Sur une sphère close. Et un fils de diplomate. Je suis, soudain, confronté au silence, celui qui arrive à rebondir en moi, je me sens toujours seule avec un fils de diplomate. Tout ceux qui ont prétendus m’apprécier sont parti. Quelle idée de compter sur un fils de diplomate, quelle rumeur folle, que de noircir ces pages en parlant de lui. J’aimerai demander si, pour une fois, il serait possible d’être partout. Si il est possible d’être partout.